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Le carrom : son histoire et son évolution
Les origines du carrom, ou carom, également connu sous le nom de billard indien, sont incertaines, car il existe des croyances contradictoires. Certains prétendent que le jeu a été créé par les maharajas en Inde, tandis que d’autres suggèrent qu’il a été introduit dans le pays par les Britanniques pendant la période coloniale. Malgré cela, le carrom a gagné en popularité parmi les Indiens au cours du siècle dernier et constitue un passe-temps apprécié dès le plus jeune âge. Il s’agit également d’une activité sociale courante qui permet de rompre avec la routine quotidienne. Les premiers tournois de carrom ont eu lieu au Sri Lanka en 1935 et la première fédération a été créée en Inde en 1958.
Le carrom n’est arrivé en Europe que dans les années 1960, et ce n’est que dans les années 1970 que le jeu a gagné en popularité grâce aux premiers tournois européens et à l’augmentation des importations. La Suisse, l’Allemagne et les Pays-Bas ont été les premiers à adopter cette tendance. La Fédération internationale de carrom (ICF) a été créée en 1982, suivie par la Fédération française de carrom (FFC) en 1998. Bien que les règles du carrom varient en fonction du lieu, le modèle a été breveté par Allen Haskell le 26 octobre 1897.
Les règles du jeu du carrom
Dans les compétitions internationales et européennes de carrom, les règles suivies sont dérivées des règles internationales de la FIC. Le jeu peut se jouer à deux ou quatre joueurs, ces derniers étant disposés dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et se faisant face en tant que coéquipiers. Un tirage au sort détermine le joueur ou l’équipe qui jouera le premier coup avec des pièces blanches, ou qui aura des pièces noires et jouera en second tout en choisissant son côté préféré de l’échiquier. Le jeu commence par le placement de toutes les pièces selon un schéma précis, comprenant la pièce rouge ou la reine au centre, entourée de pièces de couleurs alternées dans deux cercles identiques.
Après avoir formé la rosace, le joueur peut ajuster son orientation pour s’assurer que le pion blanc peut être déplacé au premier coup. Une fois cela fait, le jeu peut commencer. L’objectif du jeu est de placer les neuf pièces de sa couleur dans l’un des quatre trous avant l’adversaire, et de s’assurer que l’un des deux camps place la pièce rouge avant la fin de la partie. Le joueur doit utiliser un percuteur pour frapper les pièces et les déplacer vers la zone de tir. Si un joueur parvient à placer l’une de ses pièces ou la reine dans un trou, il peut continuer à jouer, même s’il a accidentellement placé l’une des pièces de son adversaire dans un trou. S’il ne parvient pas à placer une pièce de couleur, il doit passer son tour à son adversaire.
Dans le jeu, le rouge occupe une position particulière et doit être confirmé. Le joueur qui empoche le rouge doit également placer un de ses pions dans n’importe quel trou pour le valider. Cela peut se faire au cours du même tour. Si le rouge n’est pas confirmé, il est remis au centre et le tour passe au joueur suivant. Il n’est pas permis d’empocher le rouge en premier ou en dernier, car cela constitue une faute ou une perte de partie. Si un joueur empoche le rouge en premier avant d’entrer l’une de ses propres pièces, il est replacé dans le cercle central et le joueur perd son tour.
À la fin de la partie, le vainqueur marque autant de points que les pièces du perdant qui ont été capturées, jusqu’à un maximum de 9 points si aucune pièce de l’adversaire n’a été empochée. Si le gagnant réussit également à empocher et à confirmer la pièce rouge, il gagne un bonus de 3 points, ce qui fait que le score maximum possible pour le tour est de 12 points. En revanche, si le perdant empoche et confirme la pièce rouge, aucun point de bonus n’est attribué à l’un ou l’autre des joueurs. Pour qu’une partie soit complète, il faut qu’un total de 25 points soit marqué. En compétition, le jeu se termine lorsqu’un joueur ou une équipe atteint 25 points, après 8 manches, ou lorsque le temps imparti est écoulé, ce qui est déterminé par les organisateurs de la compétition. En règle générale, le temps alloué au jeu est déterminé par les organisateurs et peut varier.
Dans les compétitions françaises, les joueurs disposent de 40 minutes pour jouer un set et de 5 minutes supplémentaires pour le terminer. En revanche, en Coupe d’Europe et dans les tournois internationaux, les joueurs disposent d’un total de 50 minutes pour jouer un set et de 5 minutes supplémentaires pour le terminer. Il est important de noter que ces limites de temps sont strictement appliquées dans ces compétitions respectives.
Dans le jeu, les pions sont placés dans les trous et y restent jusqu’à la fin, à l’exception des pions rouges qui peuvent être retirés s’ils ne sont pas confirmés ou en cas de pénalités. Les joueurs peuvent utiliser des tirs en arrière et même jouer les pions de leur adversaire à des fins défensives. Le jeu exige des joueurs qu’ils fassent bouger le palet avec un seul doigt, sans faire de grands mouvements de la main ou du bras. Les joueurs n’ont pas le droit de déplacer la chaise, mais ils peuvent se déplacer dessus.